Le challenge "un mot, des titres", présenté ici, a donc choisi le mot "soleil" pour la lecture de ce mois. Voici donc ma lecture :
J'avais dû lire ce roman dans le cadre d'un séminaire universitaire, et l'analyser de fond en comble m'avait dégouté de l'histoire. Le relire quelques années plus tard m'a été utile, j'ai pu retrouver (un peu) l'histoire de manière différente, sans faire (trop) attention au style d'écriture tout de même spécial.
Ce roman est le premier d'Ahmadou Kourouma, auteur africain qui mérite d'être connu et reconnu. D'abord de par son style : ce roman a la particularité de traduire des proverbes africains en français et de les utiliser comme si de rien n'était. Au lecteur de trouver le sens de ceux-ci. Les premières pages sont donc un peu déroutantes. Mais on s'y fait. Les intrusions du narrateur sont nombreuses et donnent ainsi une vision critique des personnages.
Fama, prince malinké, vit la période des indépendances dans la capitale avec sa femme, Salimata, qui ne lui donne pas d'héritier. Il faut donc voir un marabout pour que l'avenir soit garanti. Vie de femme et d'homme, les indépendances boulversent tout. Comment vivre entre la tradition et la modernité?
La place de la religion, des croyances, des légendes est grande dans ce roman. Difficile de donner un résumé sans trop révéler, et de donner un avis clair sur le récit. Il faut le lire pour comprendre, pour voir l'Afrique vivre sous nos yeux dans une période troublée. Un récit poignant, qui donne envie de découvrir l'histoire de ce continent à travers le regard de cette auteur.
D'autres livres avec le mot soleil :
J'ai lu Allah n'est pas obligé et j'en garde un mauvais souvenir... une écriture très particulière comme tu le soulignes.
RépondreSupprimerMerci pour ta participation :)
Je note ce livre à lire afin d'élargir mes horizons littéraires...merci pour ce partage!
RépondreSupprimerVoilà un livre qui semble particulier, et qui ne me tente que moyennement. en tout cas, choix très original :)
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