28 mars 2011

De la gratuité dans ce bas-monde de brute

Un beau matin (pour une fois), tu te rends au cours, tu tentes de suivre mais tu préfères aller voir ta boite mail. Et là POUF! Concours. Pour une fois, tu gagnes un billet de concert pour les Docks (ce qui n’est pas mal), pour Kaolin. Donc au cas où c’est ça. Oui c’est pas nouveau, mais ça revient.

Bon donc le soir S, tu te rends au docks avec des gens qui ont aussi gagné un billet. Et là, tu découvres que heureusement que tu l’as gagné ce billet!! Déjà, la salle n’est qu’au quart plein, ce qui est rare pour les concerts que je suis allée voir là-bas…et le squattage de bar commence!
Le groupe en soi, on a le droit à Gilbert Montagné, Peter Petrelli et Martin Solveig, se fait des blagues (pas drôles) entre eux, et tentent d’y inclure les gens toutes les trois chansons exactement, le temps de réaccorder leurs guitares. Et de casser des cordes. Et d’oublier des paroles.
Donc en résumé, peu d’ambiance, peu de mouvement, peu de contact…Bon il faut leur laisser que deux chansons étaient bien. Deux connues, comme quoi, ils sont quand même doué pour faire des chansons qui passent à la radio…
Malgré tout, une petite soirée sympathique… et un concert gratuit Sourire

21 mars 2011

Le lac des cygnes. Tchaïkovski

Quand tu vas le voir, ce fameux “Black Swan”, tu comprends pourquoi tu ne fais pas de danse. Pourquoi Nathalie Portman a eu un césar. Pourquoi tout le monde dit qu’il peut être choquant. Pourquoi tu n’es en fait pas vraiment schizophrène. Pourquoi il faut avoir conscience de ta part d’ombre (mon dieu c’est horrible, le travail social me pollue tout!!) pour ne pas finir schizo.

Faut-il encore faire un résumé de ce film? Non. Il suffit d’en entendre parler, ou de voir le fameux lac des cygnes. Du coup, j’aimerais bien l’écouter et le voir une fois en ballet. Etre parfait peut avoir un prix. Jusqu’où est-on prêt(e) à aller pour atteindre ce but, ou d’autres objectifs? Etonnamment, j’ai trouvé plein de thème aborder autre que la danse, qui n’est en fait qu’un moyen d’exprimer des besoins. Accepter de grandir, de découvrir, de voir les autres changer, de ne pas les enfermer. Vivre peut-être, tout simplement. Même si rien n’est simple.

En sortant du film, c’est en tout cas impossible de rester neutre. On aime ou on aime pas. Mais en tout cas, il est normal d’en entendre parler.

Un sourire

Quand on allume la télé, on tombe sur “le sourire de Mona Lisa”, et on se dit pourquoi pas…un petit film ce soir, ça changera les idées au milieu des feuilles de cours. Je ne me rappelle plus ce que je faisais à ce moment là. B3? B6? D2? D6? Un truc comme ça…

Bref. Donc ce film. Je voulais ABSOLUMENT aller le voir au cinéma et pour changer, pour faute de temps ou d’argent, il est passé à la trappe. Ben j’ai bien fait! Pas qu’il soit inintéressant, loin de là, je l’ai trouvé un peu mou. Déjà, pourquoi le sourire? Juste parce qu’elle est un peu différente? Bon c’est vrai que dans les années 50, être indépendantes, féministes, célibataire et professeur à l’université avec des idées novatrices, ce n’est pas toujours facile. Vouloir montrer à ses élèves qu’elles ont le droit de faire des études, de penser ce qu’elles veulent sans avoir besoin de se marier, alors que la société leur dit le contraire, cela semble un combat difficile.

Cependant, quelques élèves comprennent où notre chère Julia veut en venir. Mais rien ne change, à part la leadeuse qui veut bien penser au divorce. Bien. A part ça? Pas grand chose. C’est plat. Donc un bon film si tu veux faire autre chose en même temps!

un petit cinéma pour réparer une erreur

Un beau jour, tu regardes Facebook et “OOOOOOH MALHEUR!!!!!” tu remarques que tu rates la sortie d’un film de ce cher Gael Garcia Bernal. Aie aie aie caramba!!! Bon donc ni une ni deux, filage au cinéma avec ces très chères dames barcelonaise pour “Tambien la lluvia


mini speech : Bolivie, de nos jours. Sebastian (notre fameux Bernal) débarque avec son producteur, Costa, pour tourner un film sur le débarquement des espagnoles en Amérique. A la recherche de figurant, ils engagent des indigènes qu’ils paient au minimum. Parmi eux, le chef de la futur rébellion contre la privatisation de l’eau. De là démarre une lutte qui va les changer à jamais.
Tout d’abord, il faut laisser au film qu’il est juste magnifique visuellement. Celui qui ne veut pas partir en Bolivie après avoir vu ce film est un malade. En plus, les décors du film en tournage sont impressionnants : reconstruction des huttes des indiens, de la flotte de l’armada espagnol, en tout cas même si la production n’a pas de moyen, elle se laisse aller sur les décors!!
Les acteurs sont magnifiques, pas un n’est à contre courant ou n’a de rôle inutile…bon peut-être la journaliste qui veut faire un reportage sur le film qui se promène avec sa caméra…Mais bon, en gros résumé, chacun à sa place et arrivent même à placer une bonne dose d’humour. (tiens, las casas, t’es contre des potes les indigènes? dixit Colomb, plus humain que las casas. Mais faut avoir vu le film).
Et sinon l’histoire? Personnellement, elle m’a bien parlé. La lutte pour la survie alors que la société veut faire payer l’eau à un peuple pauvre. Les parallèles entre la période de la colonisation et cette lutte pour l’eau sont frappants. En fait, on n’invente rien, on refait juste encore et toujours les mêmes erreurs. On oublie les pauvres, les défavorisés, tout ça pour le profit, la productivité. Autant profiter d’eux pour se faire encore plus de sous. La rébellion montre le vrai visage de la plupart des personnages : les lâches, ceux qui n’ont plus rien à perdre, les sauveurs, les humains. C’est dans le danger qu’on reconnait les bonnes âmes.
Enfin bref, je m’étale surement moins qu’à la sortie du film. C’est devenu un peu flou. Mais manque de temps, je n’ai pas pu le faire directement. De toute manière, l’essentiel est dit. Magnifique.

10 mars 2011

Elle est passée par ici, elle repassera par là…

Ca commence par The Clash, ça se termine par Mozart. Ca commence par la dépense, ça finit par la découverte. Ca commence par les années contemporaines, et ça se termine par l’impression de débarquer après le passage de Mussolini.
Les deux chansons qui peuvent bien résumer mes vacances, et qui me sont restés dans la tête pendant une bonne semaine. Et quelle semaine!! Après les examens, enfin une semaine de vacance, à ne penser à rien sauf à profiter! Et ce n’est pas peu dire Sourire
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The Parlement
D’abord quelques jours à Londres à faire les touristes avec la sœur. Big Ben, Westminster, London Bridge et Abbey Road n’ont plus de secret pour nos jambes, ils ont été chequé, comme des bonnes touristes. Et l’hôtel easyjet, et bien ça cartonne!
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Abbey Road
Ce qui a fait que ces vacances ont changés du tourisme pur, ce fut la comédie musical de Billy Elliott, tiré du film du même nom. Déjà, celui qui joue Billy doit avoir un sacré niveau de danse pour assurer à ce point! Bon…faut d’abord réussir à se faire à l’accent de Glasgow, qui est quand même assez prononcé, et l’humour anglais, qui reste quand même obscur quelque fois…mais bon. Au moins, on a bien profité et les trois heures de spectacle sont passés en cinq minutes.
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Victoria Theatre
Une autre particularité fut la visite d’Oxford Street et de ses magasins qui a amené la ruine de ma carte de crédit. La surchauffe plutôt. En un tiers de rue, nous avons du à nous deux sortir avec un sac de chaque magasin. Mais ça fait plaisir, et ça fait du bien!
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St James Park
Sinon, faire deux voyages de suite, c’est quand même assez chaud! Rentrée le jeudi soir, vidage de valise pour la refaire car vendredi matin, on part vers le Sud avec Milan! Trois heures de train et nous voilà quittant la pluie pour trouver un soleil brillant, et une chaleur qui nous manquait! D’abord découverte de la place principale, celle du Dome et de cette énorme cathédrale construite en 600 ans.
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Duomo
Ensuite, il faut quand même ne pas rater la magnifique vue sur les toits de Milan, surtout au coucher du soleil. Moment magique!
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le toit
Milan, on a l’impression de se trouver en Italie d’après guerre… pourquoi? beuh… peut-être les maisons, l’ambiance… En tout cas, cette semaine, elle a bien fait du bien, et vivement la prochaine!

1 mars 2011

On reprend le rythme!

Après l’avoir reçu pour noël, voilà enfin que j’ai terminé cette série des animaux de Pancol. Verdict?


Adoration pour le premier, déception pour le deuxième vu que je m’attendais à beaucoup, et celui-ci…je le qualifierais de…impassible (après un débat de 15 minutes pour trouver ce mot, il fallait bien que je le place!!). J’ai trouvé l’histoire plate, très peu de rebondissement, et franchement, j’ai eu de la peine à le finir!! Ce qui est étonnant…
Bon en soi, il y a quand même quelques moments sympathiques…mais c’est cours! Joséphine reste Joséphine, mais ce qui lui arrive n’est pas plus exploité que ça (tentative de ne rien gâcher pour ceux qui n’aurait pas lu le deuxième), Philippe change un peu, Hortense devient humaine (sisi!!!), Gary découvre la vie, la petite grandit… ce sont des moments de la vie mais en même temps, pour un roman…il manque un peu de rebondissement!La seule anecdote que j’ai bien aimé, c’est l’histoire de Petit Jeune Homme derrière son brouillard. ca, c’est un moment qui fait réfléchir! mais bon… sur 600 pages, ça fait court d’aimer cette partie…quelques pages…
Enfin, une lecture qui passe le temps, que je ne regrette pas d’avoir lue, mais je regrette le nombre de page!