18 mai 2011

La pluie est une larme d’oiseau

Un Malzieu, ça ne se refuse pas. Même en période d’examen, il ne faut pas résister. Et encore une fois, je n’ai pas été déçue, loin de là.


Résumer un de ses livres, c’est enlever du charme à toute l’histoire. La seule chose que je dirais, c’est qu’il met en scène un cascadeur maladroit qui a le cancer et une oiselle dans un hôpital.
Encore une fois, le style d’écriture va droit au but, simple tout en étant percutant, plein de métaphore magnifique. Combien de temps met-il pour trouver des mots aussi juste pour exprimer un sentiment, j’imagine énormément de temps mais tout semble simple. Touchant, imaginaire, un véritable conte pour adulte en mal d’enfance. Mais les thèmes restent pour adulte. Je me vois mal raconter cette histoire à un enfant de trois ans. Pourtant, c’est tellement magnifique qu’il devrait l’entendre aussi…Rien que pour comprendre que la maladie, l’hôpital, n’est pas aussi effrayant qu’il le semble, que des transformations magnifiques peuvent aussi se faire.
La maladie a toute sa place dans ce livre, elle prend toute la place, mais ce n’est pas une maladie triste. Elle permet de s’envoler, de rencontrer, de réfléchir, de se battre.
Oui mes mots ne sont pas très concret, j’ai peur de trop en dire et en même temps, j’ai l’impression de déjà trop dire. Une histoire superbe, encore une fois, un auteur-compositeur qui nous fait oublier ses musiques (dont je suis également fan), un artiste énorme à ne pas rater. Mathias Malzieu, un artiste unique et généreux, que ce soit en écrivant qu’en chantant. Vivement la suite de l’aventure.
J’en ai pleuré.

D'autres romans : 38 minis western (avec des fantômes)

Le temps d’une passade

Comment décrire ce livre sans dire tout ce qui a déjà été dit?


L’histoire d’une prostituée brésilienne, pleine de rêve, d’envie de réussite et d’argent, arrive en Suisse et découvre le monde de la prostitution. En gros résumé bien sûr. J’avais déjà lu “l’alchimiste” du même auteur et j’avais été déçue, comme c’est souvent mon cas quand j’entends beaucoup de  bonnes critiques sur un livre. J’avais donc quelques appréhensions en commençant celui-là.
Encore une fois, un Coelho qui se lit très vite, peut-être trop vite même. L’histoire en elle-même n’a rien de spectaculaire. Cependant, il a réussi à me toucher, à me rappeler des souvenirs de choses entendues en stage. A me donner des frissons, à me faire pleurer, à me faire réfléchir. Pas seulement sur la prostitution, mais sur la vie en générale. Cette fois, il a atteint son but avec moi : réussir à faire d’une parabole un moyen de se rencontrer.
L’envie de nouveau ou la stabilité? Rester sur ces acquis, en vouloir encore plus ou assumer ses choix, ses responsabilités? Une histoire de la prostitution à travers une femme à qui le monde ne sourit pas forcément, à qui tout ne réussit pas forcément, mais qui prend des risques et ose vivre sa vie en suivant son cœur tout en écoutant sa raison.

Oh un œuf!!

Premier livre pour les vacances, 800 pages de lecture accompagné par quelques cours. Qui a gagné?



Je ne m’attendais pas à une histoire pareille lorsque j’ai acheté ce livre voilà maintenant une année. En lisant les premières pages, je m’attendais à des aventures palpitantes, invraisemblables mais un peu ennuyantes. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis retrouvée en train de rire à plus d’une reprise dans les aventures du jeunes Marco Polo, obligé de fuir Venise après une histoire de mœurs où il se retrouve mêlé en l’ayant à moitié voulu.
Ce livre peut se lire d’une traite si on a du temps devant soit tellement l’histoire est attrayante et l’écriture facile à lire. Bon il est vrai qu’à certains moments, les aventures se ressemblent, vu que beaucoup tournent autour du sexe…et celles qui sont tirées par les cheveux le sont vraiment ! Ce qui est un poil dommage…
Ce livre a cependant un grand attrait, celui de faire voyager dans une terre inconnue, qui ne nous l’est cependant plus autant….en utilisant les noms surement donnés à l’époque à ces contrées lointaines, je me suis retrouvée dans une autre époque, sur une autre planète avec des personnages qui pourtant me ressemblait. Sans regarder la carte qui se trouve en annexe, il est même possible de reconnaitre les pays avec les descriptions des habitants.
Enfin au risque de me répéter, les personnages sont vraiment sympathiques. Marco s’en va avec son père et son oncle, et a lui aussi, des drôles d’aventures lui arrivent…un bon moment que cette lecture, je ne regrette pas d’avoir acheté directement les deux tomes, même si le suivant sera dévoré peut-être l’année prochaine, où juste quand j’aurais le cran de me lancer dans les 800 pages de la suite de leurs aventures…

Prison break à la sauce long métrage

Pour terminer les vacances et occuper les fameuses trois heures pour rentrer, on se remet un petit film. Bon pour le coup, je voulais regarder “love sex and other drugs”, mais au bout d’une demi heure, je me suis quand même rendue compte que je ne regardais pas vraiment le bon film…Parce que des flics qui débarquent dans une maison pour arrêter la mère de famille qui comprend rien…Pas sûr qu’il commence comme ça…



Mais en fait, finalement, il est assez prenant! Russel Crow qui commence à imaginer un plan pour faire évader sa femme de prison pour pouvoir vivre leur vie librement, tout en emmenant son fils. En soi rien de très particulier dans l’histoire, mais juste le fait de se demander “est-ce qu’il va ou non réussir à la faire sortir de là” et surtout comment, franchement, ça vaut le coup!
Pas énormément d’action, beaucoup de préparation pour au final, pas mal de suspens, et quand tu descends de l’avion et que tu vois des flics dans l’aéroport, tu te poses des questions…

Au pays des pharaons

Après dix ans d’attente, au moins le temps de construction d’une pyramide, ENFIN ce voyage tant attendu a vu le jour et est malheureusement trop vite arrivé à sa fin… mouvementé, émouvant, joyeux, incroyable, indéfinissable, immanquable, impossible de dire tout le mot qui sont passés dans nos bouches! Déjà, jusqu’à la dernière minute, personne n’y croyait… et bien oui, après les derniers évènements (et ceux qui sont arrivées depuis), c’est pas nous qui pensions partir! Mais on y est allé!

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Une première étape au Caire pour découvrir les pyramides, le sphinx, les chameaux, le musée de Toutankhamon, la place Tahir (liberté), les vendeurs impossibles à semer, les valaisans (si si en Egypte aussi), les appareils photos, de quoi bien faire les touristes et déjà ne pas se rendre compte d’où on est…Ah et descendre dans une pyramide aussi… assez étouffant et une impression très bizarre quand même…

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L’hôtel? Un paradis au pied des pyramides… Du coup, difficile de partir… Bon en même temps, c’était juste pour aller sur un bateau faire une petite croisière sur le Nil… Donc en fait, le départ n’était pas si difficile Sourire

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Donc c’est parti, byebye le Caire, bonjour Louxor, tes temples, Karnac, ta chaleur, tes pierres, ton son et lumière, ton guide, ton eau, tes béliers et surtout, ta longue histoire de construction! Et surtout, t’es presque entier, c’est quand même incroyable!

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Après Louxor, direction la vallée des morts, de l’autre côté du Nil. Pas de photo malheureusement, mais des souvenirs pleins la tête avec des escaliers impossibles à remonter, des couleurs incroyables, et surtout une chaleur étouffante! Bon de l’autre côté, il y avait quand même le temple d’Hatchepsout qui valait la peine…

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Et ensuite, on monte le Nil… et non pas le descendre parce que si on le descendait, on se retrouverait en méditerranée…

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Entre deux arrêts, on fête un anniversaire, on tombe malade, on va mieux avec du Coca, on visite encore et encore des temples, on aime Horus, Hororus, Isis et Osiris…

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Et toujours du chaud, du chaud et du chaud! Sans oublier une petite tempête de sable en passant pour atteindre 40 degrés parce que sinon, ça vaudrait pas la peine…

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Un voyage magique, féérique, à refaire. Le temps des pharaons est resté jusqu’à nous, et je n’en reviens toujours pas, je suis toujours coincée là-bas…

des ptits swaps par ci par la

Bon allez, encore un peu de retard. Depuis avant les vacances, j'ai commencé à devenir active sur le forum de livraddict. Et du coup, je me suis inscrite à deux swap. Mais qu'est-ce que c'est me direz-vous? Eh bien c'est se mettre à plusieurs pour s'envoyer des "petits" paquets sur un thème avec différentes choses dedans, selon les consignes. On commence par le "spécial vacances":

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Alors dans celui là, il y aura :
-Un roman,un manga et bande dessinée ou un de chaque
-Un magazine de jeu ( Mots pêle-mêle )Ou autre
-Un marque-page
-Une carte postale
-Friandises (Bonbon,gâteaux...etc)
-Boissons (Thé,café...)

Et le deuxième, le swap "mini budget":


Le but est de faire voyager les livres, en en envoyant un ou deux avec un marc page fait main ou promotionnel.
Alors j'attends ces échanges impatiemment ^^

12 mai 2011

un mégaphone?

Bon on rattrape un peu le retard d’articles accumulé depuis les (petites) vacances. D’abord, une petite pellicule qui a bien occupé mes trois heures d’avions.

Mini speech : le roi Edouard VIII d’Angleterre est contraint d’abdiquer en faveur de son frère, devenu le Roi George Vi, pour se marier avec une roturière divorcée (OH SHOCKING!!). Mais le problème, c’est que ce nouveau roi est bègue. Petit problème pour faire les discours public et pour les émissions radiophoniques… Comment faire? Ben on va prendre des cours…

Bon en comptant le fait que je n’ai pas pu écouter complètement les dialogues, il était pas mal du tout! J’ai surtout adoré les cours proposé par le professeur pour relâcher la mâchoire et les trucs qu’il donne pour faire disparaitre le bégaiement. Le jeu des acteurs est bien, du coup je comprends mieux pourquoi ce film a eu tellement de récompense! Bon… Helena Boham Carter ne casse pas la baraque, mais elle a des moments sympathiques.

Un film sympathique aussi par rapport à l’évolution des gens, de la confiance que des personnes peuvent gagner par leurs compétences (mon dieu je commence à parler comme on m’apprend à l’école!!) et que l’expérience peut être plus utile que les qualifications données par un papier. Comme quoi, l’humain a encore quelques bons côtés…