le voeu de retrait du monde n'est pas pour moi

Voilà quelques années maintenant que j'attendais impatiemment un nouveau livre de ma nouvelle auteure française favorite, depuis "Le coeur cousu" qui est pour moi, un chef-d'oeuvre. Et bien maintenant qu'il est lu et quelque peu digéré, je ne sais toujours pas quoi en penser...

Toujours dans une autre époque, ce récit de Carole Martinez nous envoie au Moyen-Age, là où les princesses peuvent encore se marier à Jesus et toujours habiter à côté de leur château, alors qu'un chevalier lui fait la cour. Emmurée dans sa chapelle, Escarlmonde entre donc dans une vie de réclusion. Tout va bien jusqu'à ce que. Je ne dévoilerais rien de plus pour ne rien gâcher. Mais il y a trait au miracle, à la croyance des hommes.

Ou comment la religion chrétienne peut avoir créer ses saint(e)s, son imaginaire mysthique. Pourquoi pas. Le sujet en soi ne me pationne pas plus que ça. Mais voir un village se ranger derrière une croyance, une foi, alors qu'elle est humaine, c'est quand même assez impressionnant. Et il faut expier ses fautes, bien sûr. Donc on s'en va en croisade. Donc oui, le sujet ne m'emballe pas plus que ça. Mais achat compulsif, je m'en fichais du résumé. Par contre la liberté et la condition des femmes sont des thèmes bien exploités, où nous pouvons nous rendre compte qu'il y a eu un sacré changement!

J'ai retrouvé dans ce livre le style qui m'avait tant plu, facile à lire et rempli de magie. Le temps nous parle, venu d'autre fois, nous murmure des aventures plus sombres, moins joyeuses. En fait à la fin du livre, je me suis quand même dit que j'avais de la chance de ne pas être emmurée.

Je ne sais vraiment pas quoi dire de plus sur ce récit. Il se dévore, vu qu'il est simple à lire. Mais je n'arrive toujours pas à dire s'il m'a plu ou pas. Impossible de trancher mon avis. En tout cas, moins coup de coeur que celui qui était cousu.