Et le mensonge, il est où?

A nouveau partenariat, remerciement obligatoire aux éditions Robert Laffont et évidemment à Livraddict pour m'avoir fait parvenir ce livre.

 

Je ne sais pas trop par où commencer. Au final, ce récit m’a laissé perplexe. Je ne saurais dire si je l’ai apprécié ou non.

Divisé en trois parties, j’ai ressentie des émotions différentes pour chacune. La première m’a semble particulièrement violente. En même temps, on se familiarise avec le métier de Geiger, le personnage principal. Je n’ai pas croché car il ressemblait trop à un robot. La deuxième partie nous montre un Geiger plus humain, et l’intrigue se complexifie. Là, j’ai difficilement pu m’arrêter de lire. La dernière, un Geiger méconnaissable, mais je ne dirais rien sur cette partie qui nous apporte tout de même le dénouement final. Qui ne m’a pas surprise car j’avais lu le résumé. Dommage.

Bien que différente, ces trois parties sont servies par un style simple qui m’a transportée. Une fois que j’avais commencé à lire, je ne pouvais plus m’arrêter. Et malgré une pause d’une semaine et demie entre deux parties, le récit m’est bien resté en tête. Comme quoi, ce Geiger est quand même marquant. J’ai beaucoup aimé l’écriture qui ne fait pas de fioriture. Cependant, je m'attendais tout de même à une plus forte différence entre la vérité et le mensonge. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais pas à cela.

Les personnages sont bien construits, chacun a sa particularité. Cependant, un petit bémol pour la sœur de Harry, Lily. Pour moi, nous n’avons pas assez d’information sur elle et je la trouve tout de même importante dans le récit. J’ai l’impression qu’elle ne fait que quelques passages éclairs et vu la relation avec son frère, je trouve cela dommage.

Le côté torture du roman m’a dérangé. Je n’ai jamais été partisane de la douleur pour avoir des informations, et je crois que c’est bien cela qui m’empêche d’avoir un coup de cœur pour ce livre. Malgré tout, si je tombe sur la suite, j’aimerais tout de même savoir ce que deviennent ses protagonistes. Surtout le chat !

Une bonne lecture donc, malgré la violence qui ne m’a pas totalement refroidie.

 7/100