D'abord, je tiens à remercier le site Price Minister qui m'a permis de découvrir ce livre dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire. Un Murakami, difficile de passer à côté et de ne pas en entendre parler! Après l'écoute et la lecture de toute sorte de critique, voici mon avis sur 1q84.
En lisant le quatrième de couverture, je m'attendais donc à une histoire d'amour, vu qu'elle est bien mentionnée. Je me demandais tout de même ce qu'elle donnerait à la sauce de l'auteur. Et bien je ne suis pas sure qu'elle ait vraiment démarré et encore une fois, il ne faut pas se fier au résumé!!!
J'ai vraiment de la peine à me faire un avis sur le récit. Vu qu'il s'agit d'un premier tome, il faudrait au moins lire la deuxième partie pour voir comment elle avance. Donc en me rappelant qu'il s'agit d'un premier tome, je trouve que le récit est bien mis en place : on fait connaissance avec les personnages, leur passé nous est décrit de manière précise, les "problèmes" sont exposés et annoncent un deuxième tome riche en rebondissement et en réponse aux nombreuses questions qui me sont venues à la fin de ce récit.
Le style de l'auteur est toujours bien présent, mettant en avant la musique avec ces différents moments où elle prend beaucoup de place, et réussit à envisager un nouvel univers. Un peu moins de magie que dans d'autres récits, comme "Kafka sur le rivage", mais toujours autant de poésie. La manière d'amener le récit m'a particulièrement plu : deux personages principaux, donc un balancement entre les deux à travers les chapitres. J'ai quand même mis un moment à comprendre qu'un est en 1984, et l'autre dans l'autre monde de 1q84. Le lien entre les deux mondes est tout de même clair : les Little people et les précurseurs.
D'ailleurs, cela me permet de parler du thème que j'imagine être principal de cette trilogie : la religion et les dérives qu'elle peut provoquer. En effet, on apprend assez vite que les précurseurs sont en fait une association religieuse où tout n'est pas très clair... Ce qui annonce de sacré péripétie. Et un point négatif dans le roman à mon sens : deux grandes parties qui nous racontent l'histoire de cette religion. D'accord, une pour chaque monde, mais tout de même, cela amène pas mal de répétition et une grande envie de sauter le deuxième passage.
Par contre, j'ai vraiment eu de la peine avec les scènes de sexe. Je m'attendais à ce qu'il y en ait (vu qu'il y en a dans chacun des livres que j'ai lu) mais quand même là, c'est un peu trop gros et il y en a trop! Les envies passent encore mais bon... Le côté "Jaime les gros zizis vous en avez un?" c'est bon...
Par contre, j'ai vraiment eu de la peine avec les scènes de sexe. Je m'attendais à ce qu'il y en ait (vu qu'il y en a dans chacun des livres que j'ai lu) mais quand même là, c'est un peu trop gros et il y en a trop! Les envies passent encore mais bon... Le côté "Jaime les gros zizis vous en avez un?" c'est bon...
En résumé, j'ai trouvé ce roman long au démarrage. Pour moi, le suspens a vraiment commencé à démarrer une centaine de page avant la fin. Le début est une longue introduction à ce qui, j'espère, se passera dans le second tome, que j'espère acquérir au plus vite (mais d'abord, vider ma PAL de 16 livres). Un avis mitigé, mais une curiosité attisée. Pas un coup de coeur, mais tout de même une envie de savoir la suite.
Autre roman chroniqué du même auteur : Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil.
Un point de vue intéressant! J'ai aussi chroniqué cet ouvrage pour Priceminister ;)
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne je me suis procurée le tome 2 et je le lirai dès que je sentirais que c'est le moment =)