La rivière file...et moi aussi!

Une traditionnelle petite phrase d'accueil : merci aux édiations Le livre de Poche et à Livraddict pour m'avoir fait parvenir ce roman!

 

Ayant lu « Lolita » il y a quelques années et suite à la quatrième de couverture, je me suis dit qu’il serait intéressant de lire ce roman pour pouvoir le comparer à son prédécesseur. Dans mon souvenir, Lolita est une enfant qui ne veut pas grandir et qui entretient une relation ambiguë avec son père.

Au niveau de la thématique, j’ai pu retrouver certaines ressemblances. Chaque personnage a des relations ambigües, voir vraiment très bizarre avec le sexe opposé, ou avec un animal. Ce qui m’a quelque peu surpris. Je n’ai pas été choquée, mais j’avoue que les allusions aux pratiques sexuelles avec des animaux m’ont légèrement dérangée. Ou bien je ne les ai pas comprises. Ah et également dans la relation de Dolores avec ses « Darling », ses hommes dont elle ne se souvient pas du prénom.

Au niveau des personnages, j’ai été complètement perdue dès le départ, et cela ne s’est pas arrangé au fil de la lecture. Selon la quatrième, quatre personnages se partagent les histoires et se rencontrent. Je dois avouer que pour moi, il n’y a eu que deux personnages : le scientifique, et Dolores. La mère était pour moi une Dolores plus âgée. J’ai parfois eu l’impression d’être dans la peau de la guenon, mais je ne suis même pas sûre que ce soit vraiment le cas. Et par rapport à des personnages qui s’entrecroisent, je me demande encore bien comment certains le font.

Par rapport au récit, je n’ai vraiment pas eu l’impression d’avoir des récits suivi, mais des moments de vie pris par ci par là dans les différentes vies des personnages. C’est dommage car le style d’écriture peut donner lieu parfois à des moments magnifiques, par rapport aux métaphores données par l’auteure. Malheureusement, j’ai perdu celles que j’avais notées dans le train, et j’avoue ne pas avoir le courage de les rechercher.

En bref, ce livre m’a complètement perdue dans un monde où je ne retournerais pas, malgré une belle plume. Et à y réfléchir, c’est encore un point que je peux comparer à « Lolita ». Perdue, intriguée, mais je ne le relirais pas.

 Lettre S 12/26