21 mars 2012

Il ne faut jamais partir sans pévenir

Voilà maintenant quelques semaines, en fait depuis que je suis rentrée de Cuba, que j'ai absolument envie de voir ce film. Après un monstrueux hamburger au Holly Cow et profiter du toit de la Fnac ensoleillé, je crois qu'aucun film ne m'a autant remuée. Ou je ne m'en rappelle plus.



Monsieur Lazhar, ou le prof algérien à Quebec. Déjà, l'accent est génial. J'adhère direct. En plus, on entre directement dans le sujet. Vu qu'il n'est pas mis dans la bande annonce, je ne vais pas en parler. Ce sera aussi "après ce qu'il s'est passé", il est difficile de parler, surtout pour des enfants de 11-12 ans. Et qui voudrait venir y enseigner, franchement?
Ensuite il y a l'histoire de Monsieur Lazahr lui-même qui fait écho un peu au sujet, et à d'autres aussi, comme le terrorisme, les menaces, la fuite à l'étranger. Et là c'est bon je craque déjà. Tellement humain, tellement juste, tellement...
Viens encore le craquage des enfants : celle qui sait tout, celui qui ne sait rien, le violent, la mature, le dormeur... Tous plus attachants les uns que les autres, des futurs grands acteurs. Eux aussi, tellement dans le juste, sans surjouer ni rien. De vrais pros.
Et le scénario... Au milieu de toute cette dureté, de l'humour à la pelle. Ou comment toucher toutes les émotions en 1h30. Ce qui m'a le plus touché, c'est l'au revoir. Encore et toujours. Quand tout te reviens dans la figure que tu n'arrives plus à gérer. Et Bam. Violent.
Je n'ai pas aimé. J'ai adoré. 

1 commentaire:

  1. J'en comprendds que je dois avoir honte de ne pas l,avoir vu encore en tant que Québécoise :S -->

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